Je suis un passionné de son depuis toujours, autodidacte,
musicien et audiophile, on va dire ça comme ça.
J'ai
fabriqué énormement de filtres de toutes sortes pour
m'arrêter il y a quelques années sur une biampli avec
filtres passifs.
J'ai essayé des filtres numériques
à plusieurs reprises et quelques soit leurs marque ou prix, je
n'ai jamais été convaincu de leur bienfondé dans
un système comme le mien.
Depuis quelques mois je
surveillais attentivement les posts concernant les cartes son pro,
après quelques hésitations j'ai emprunté une ESI
Esp1010 et fait quelques essais en PCHC et en Hifi. La surprise a été
plutôt agréable, sans optimisation et des branchements à
la sauvage, le résultat était très encourageant.
j'ai donc décidé de me lancer.
Il fallait un cahier
des charges, le mien était simple, le PC devait tout
remplacer, lecteur Hifi (pas de Mp3), lecture Dvd avec décodage
de tous le formats son et video (pas de divx), filtrage actif en
stéréo et multicanaux, simplicité maximum de
mise en oeuvre. La mise en marche du système doit se limiter à
mettre en route le PC, mettre un DVD ou cliquer sur un morceau de
musique, rien d'autre, le traitement du son comme de la vidéo
ne doit nécessiter aucune intervention manuelle à part
le réglage de volume.
Le PC, je l'avais déja, un P4
3.2 avec 512Mo de ram sur une Asus P5P800, un sata de 120Go et une
ATI 9600 pro. Restait la carte son, c'est là que ça se
gâte !
Au vu de ce que j'avais pu amasser comme info sur
les principaux forums de la planète... il en ressortait que
pour obtenir ce que je voulais, seule une carte son pro serait à
la hauteur, laquelle ?
De prime abord, le plus simple était
de prendre la meilleure carte pour mon budget, je me suis vite aperçu
que le critère de qualité n'était pas le critére
principale. Le plus important était l'exploitabilité de
la puissance de ces joujoux.
En stéréo et mono ou
multiamplifié, on peut éffectivement se concentrer
uniquement sur les perfs et la qualité de la carte, moyennant
quelques recherches on peut aisément trouver les logiciels ou
les plugins qui permetterons d'exploiter une Lynx 2B par exemple avec
des résultats remarquables. D'autres marques bien sûr,
comme les Emu, Les M audio, etc... donnerons également de très
bon résultats.
Seulement voila, actuellement aucune de ces
cartes ne permettent de faire du filtrage actif en multicanaux.
Une
seule marque le permet actuellement, Esi (ex Ego-sys) et sa filiale
grand public Audiotrak.
En réalité ce ne sont pas
les cartes mais les drivers, ou plus exactement une partie du driver,
le Directwire. Grâce à ce procédé on va
pouvoir relier en interne des logiciels qui d'habitude ne peuvent
communiquer entre eux et ainsi appliquer au son tous les traitements
que les pros appliquent en studio.
Ici nous avons un petit exemple ou les canaux 1 et 2 d'un
logiciel fonctionnant en WDM ( Zplayer ou Foobar par exemple) sont
détournés et redirigés vers une application
Asio.
Vous remarquerez que la sortie WDM est coupée pour
ne pas interférer et faire doublon avec l'Asio.
Choix de la carte son(suite)
Nous avons vu
dans l'épisode précédent l'avantage du
DirectWire pour router les flux audios en interne. Nous allons
maintenant aborder l'épineux problème des niveaux de
sortie.
Il y a deux grandes famille de carte son, les pros et les
grand public. Cette séparation porte plus aujourd'hui sur les
possibilités que sur les performances, ces dernières
tendent à s'uniformiser.
On va trouver trois niveaux de
sortie, +4 db, 0 db, -10 db. Certaines cartes ont les trois comme les
Lynx qui commutent cela en analogique, d'autres +4 et -10 par
commutation logicielle ou mécanique (juli@), le reste à
+4 db pour les cartes pros et -10 pour le Gp (grand public).
En
réalité on va trouver des cartes pro qui sortent en
-10db (Esp1010), à ma connaissance il n'y a pas de carte Gp en
+4 db (pas sûr).
De quel niveau de sortie ai-je
besoin ?
Tout dépend du matériel en aval,
si vous utilisez un préampli multicanaux actif, le -10 db est
préférable, vous éviterez une éventuelle
saturation. En préampli passif, le +4 db s'impose sauf si le
préampli comporte un transfo adaptateur d'impédance
calculé trop juste.
Si vous poussez le concept jusqu'au
bout, soit pas de préampli, et à moins d'avoir des
blocs de puissance avec des entrée à haute sensibilité,
le choix du +4 db s'impose.
En résumé, chez
Esi/Audiotrak en multi canaux, vous avez en -10db la Prodigy 192, la
Prodigy 7.1 et l'Esp1010 et en +4 db toutes les Waveterminal.
Dans
un premier temps pour faire des essais j'avais acheté la
Prodigy 7.1, lorsque j'ai vu la mini din servant à sortir les
8 canaux je l'ai renvoyé vite fait... j'ai pris la Prodigy 192
un peu moins bonne sur le papier mais avec des "vrais"
connecteurs (jacks 3.5). C'est avec elle que j'ai fait tous les test
de logiciels et la mise au point.
Séduit par le concept et
les perfs, j'ai décidé de passer au stade supérieur
et acquérir une carte pro toujours chez Esi, la Waveterminal
192X.
Les sorties +4 db me permettant de supprimer le préampli
et d'attaquer directement les blocs de puissance. Par précaution,
j'ai installé des protections de Hp, mes amplis étant à
couplage direct (pas de condos) la moindre fuite de Dc se retrouve
aux bornes des Hp, amplifié par le gain, bien sûr.
De
plus à l'allumage du PC la carte produit des "clocs",
en alimentant les protections par une prise télécommandée,
je peux connecter les HP une fois Windows initialisé et les
couper avant d'éteindre.
Exploitation
Toutes les Esi/Audiotrak ont des drivers Asio, qu'est-ce que
c'est ?
Il y a une quinzaine d'années les Atari 520 et
1040 étaient les ordis les plus appréciés des
musiciens, ils étaient équipés en série
de prises midi, les développeurs se sont emparés du
concept et ont sortis de très nombreux softs musicaux.
Steinberg sortait son premier séquenceur informatique PRO 24,
une véritable révolution, ce soft à fait un
tabac à l'époque, c'était le précurseur
de Cubase qui allait devenir un standard même 20 ans après.
La marque Atari périclitant et le PC prenant du poids, les
éditeurs se sont tournés vers l'univers du PC,
Steinberg et Digidesign en tête.
La latence
Très vite est apparu un problème sur le PC,
l'addition de Procs peu performants et d'un système
d'exploitation calamiteux (win 3.11 et le 486) rendent l'exploitation
des cartes et logiciels musicaux quasi impossible. Avec le synthé
branché en midi sur la carte son et le sequenceur en route, on
appui sur une touche et on attend que le son sorte ! c'est ça
la latence. C'était bien sûr inutilisable.
Pour
pallier à cela les cartes ont été
commerçialisées avec des drivers Asio, qui grâce
à une technique s'affranchissant en grande partie du système
d'exploitation, parvenaient à lier le matériel et le
logiciel avec des temps de réponses plus exploitables.
Malgrè
cela, il a fallu attendre très longtemps avant que la latence
baisse suffisement pour exploiter pleinement les logiciels.
Pour
ce qui nous intéresse, la latence n'est pas critique, c'est sa
valeur que l'on doit connaître parfaitement.
On va voir
comment au prochain épisode.
Les plugins VST
Dès le départ
les developpeurs de chez Steiberg ont compris l'extraordinaire
potentiel de Cubase, mais le corrolaire de cette puissance présentait
un danger commercial. Si les effets sonores rendus possibles par une
puissance de calcul toujours plus grande était intégrés
au logiciel principale, celui-ci deviendrait rapidement obsolète,
la concurrence affutait déja ses armes.
La solution était
d'externaliser les effets et de rendre public l'architecture de
développement. Le concept VST (Virtual Studio Technology)
était né.
IL existe deux familles de plugins VST,
les effets et les instruments. L'engouement chez les musiciens est
tellement fort que des centaines de plugins ont été et
sont developpés régulièrement dans le monde
entier.
La plupart sont des freeware, ils sont les avortons d'un
logiciel générateur de plugin Softsynth, les résultats
sont la plupart du temps très mauvais.
Parrallèlement,
de nombreuses société se sont constitué autour
de cette activité. Là, on ne joue plus dans la même
cour, on va trouver tout ce qu'il est possible de faire avec le son
dans le domaine proffessionel. Le générer, pratiquement
tous les instruments éxistants ont été
modélisés, le triturer, il éxiste des centaine
d'effets de toutes sortes pour torturer le son.
la modélisation
des amplis de guitare que l'on trouve dans les préamplis
depuis quelques années ètait au départ un plugin
VST.
Pour ce qui nous concerne seuls les plugins d'effets nous
intéresse. Pas n'importe lesquels, il ne s'agit pas de
trafiquer le son mais de le filtrer.
En réalité,
aussi étrange que cela puisse paraître il n'existe pas
encore de plugins destiné au filtrage actif. Nous allons donc
détourner de leur vocation première des plugins de
mastérisation.
Ces logiciels sont conçus pour
retoucher, filtrer, compresser, expansser, rajouter de la
réverb, etc...
Le choix
Je vous
épargne toutes les étapes qui m'ont amené à
choisir un plugin en particulier, ça m'a pris plus de 2 mois.
Le point de départ a été ce forum , et en
particulier melavi, qu'il en soit remercié.
J'ai
écumé la plupart des forums de musicos, surtout
américains, et j'ai essayé tout ce qui était
considéré comme les meilleurs plugs de masterisation.
Comme pour la carte son, il y avait un cahier des charges. La
plus haute qualité possible, au minimum des filtres FIR à
phase linéaire, une utilisation pas trop compliquée et
stable.
Sur la douzaine testée, j'en ai retenu trois.
-
Wave Eq, considéré par beaucoup comme un des meilleurs.
Non retenu, on va voir pourquoi aprés.
- Voxengo Pristine
Space, le meilleur probablement. De coté pour l'instant, il
s'agit d'un plug à convolution, je ne maîtrise pas
suffisament cette technique pour l'employer aujourd'hui.
-
iZotpoe Ozone, du même niveau que Waves en un peu plus
compliqué. A ce jour mon préféré, voici
pourqoi
iZotope Ozone 2 et 3
je ne vais
pas décrire toutes les fonctions de Ozone, ce serait trop long
et sans intérêt. Sachez simplement qu'avec un seul
plugin, iZtope a réussi le tour de force de regrouper toutes
les fonctions qui demandent une dizaine de plugs chez les
concurrents.
La fonction principale qui nous intérresse
est la première, le filtrage. En fait c'est un équaliseur
dit paragraphic.
Sur le graphe vous avez comme d'habitude la fréquence
en abscisse (horiz.) et le gain en ordonné (vert.). Au départ
vous avez la ligne rouge horizontale à 0 db et dessus 8 points
d'inflexion.
La constitution du filtre est ultrasimple, pour un
passe-bas on prend le dernier point à droite en cliquant
dessus et on le raméne vers le centre et en bas du graphe
jusqu'à la fréquence de coupure désirée,
avec la molette de la souris on augmente le slope (la pente) du
filtre jusqu'à la valeur désirée.
Pour le
passe-haut le principe est le même mais cette fois en utilisant
le premier point à gauche en le ramenant vers la fréquence
de coupure du passe-bas.
A ce stade il est important de modifier
la nature du filtre, par défaut nous sommes en analogique. Il
suffit de cliquer sur analog et on se retrouve en numérique,
on est dans ce cas avec un filtre FIR à phase linéaire
calculé sur 64 bits.
Pour ceux qui ne connaissent pas les
différences entre les filtres, il faut savoir que le mode
analogique est celui que l'on retrouve dans pratiquement tous les
filtres actifs ( Berhinger, Bss, Dbx, etc...). Ce sont des
algorythmes qui reproduisent les filtres passifs que l'on trouve dans
les enceintes accoustiques depuis des décennies, Butterworth,
Bessel, Linkwitz Railey, Tchebitchev.
Avec à la clef tous
les défauts de ceux-ci, déphasage, distorsion et autres
joyeusetées.
Pour obtenir la meilleure précision,
il est nécessaire de cliquer sur la fenêtre en haut à
gauche, show info, on peut à cet endroit rentrer la pente et
la fréquence de coupure à la main.
Voici mes
propres réglages pour le passe-bas et le passe-haut avec une
fréquence de coupure à 650 Hz et une pente Q=3, ce
chiffre correspond à une pente analogique de 24 db/octave. Le
maximum étant de 12 soit 96db/oct.
Ces réglages sont provisoires, je les ai choisi parce
que, pour l'instant ce sont ceux qui donnent le meilleur résultat
en première approximation.
La ligne orangée que
vous pouvez voir de part et d'autre de la coupure sur les deux
filtres, c'est la phase.
Je n'ai pas encore eu le temps de faire
les mesures de décalage temporel des HP, lorsque ce sera fait
j'utiliserai cette fonction.
Bon, on a bien avançé, pour ceux qui ont eu le
courage d'arriver jusqu'ici, vous avez remarqué que je vous ai
beaucoup parlé de plugins, mais plugins dans quoi ?
Les VST slots
Dans mon bref petit historique
nous avons vu que le premier logiciel à employer cette
technique était Cubase, d'autres ont apparus comme Nuendo par
exemple.
Ces logiciels bien que performants sont lourds, très
lourds. Les maîtriser n'est pas une sinécure et vient se
rajouter à l'apprentissage du plugin Vst.
Il existe une
solution beaucoup plus simple, le VST slot. C'est tout bête,
ces logiciels n'ont qu'une seule fonction, celle de servir de
réceptacle à un plugin Vst. Il n'y en a pas beaucoup,
comme les plugins, il y a deux familles.
- Les Vst slots pour
instruments, le plus connu Vstack de Steinberg.
- Les Vst slots
pour effets, comme SpinAudio ASIO FX Processor ou d'autres en
freeware.
Comme si le DirectWire ne suffisait pas, Audiotrak
fournit avec toutes ses carte un Vst slot, le NSP (Native Sound
Processing), qui est en fait la version spéciale ESI (bridée
sur cette marque) du ASIO FX Processor de chez SpinAudio.
Bizarrement Nsp n'est pas livré avec les cartes pro ESI
mais fonctionne parfaitement.
Le travail de ce logiciel va
consister à mettre en oeuvre les plugins, pour cela 8 slots,
soit 8 occurences du même plug soit 8 plugs différents.
Comme chaque slot est stéréo, NSP peut donc traiter
16 canaux. Soit 16 canaux différents, ou bien 8 fois le même
signal stéreo, ou 8 fois en mono, etc...
Pour router tous
ces flux audio il faut aller dans la partie routing de Nsp.
Ci-dessous un exemple simple de filtrage actif, on fait rentrer en
stéreo les canaux 1 et 2 une première fois dans le slot
1 avec un passe bas, par exemple,et sortie en 1 et 2. On fait rentrer
de nouveau 1 et 2 dans le slot 2 avec un passe haut et sortie en 3 et
4.
On vient de fabriquer un filtre actif stéreo deux
voies.
J'ai donné à dessein un exemple simple, les
seuls limites seront celle de votre imagination, et de votre matériel
bien sûr. Ci-dessous un graphe de filtre passe bande entre 600
et 7000Hz, il est évidement l'association d'un passe bas et
d'un passe haut.
Pour le routage il suffit de reprendre une
troisième fois les canaux 1 et 2 dans le slot 3, appliquer ce
filtre et sortir en 5 et 6.
Pour faire un peu plus délirant, on peut, en
associant DirectWire et Nsp, réaliser la manip suivante.
Mettre en route l'exemple précédent en biampli,
brancher un micro dans la carte et positionné à
l'emplacement d'écoute, router le signal dans Directwire comme
ceci.
Dans Nsp vous routez 3 et 4 dans le slot 3 avec une
sortie fictive vers 7 et 8 par exemple. Dans le slot 3 vous insérez
un Plugs Vst de graphe comme Voxengo Span (freeware) et vous obtenez
le résultat en temps réel de vos filtres.
Avec bien
sûr la possibilité de retoucher, toujours en temps réel
les valeurs dans les slots 2 et 3.
Nous avions vu précédement ce qu'était
la latence, encore une fois pour ce qui nous intérresse, elle
n'est pas critique. Par contre la connaissance précise de sa
valeur est importante.
On peut la calculer, elle dépend de
deux valeurs, la fréquence d'échantillonnage et la
taille du buffer de la carte son. Je vous fait grâce du calcul,
Nsp fait cela très bien.
Voila un exemple en 48 Khz et 256
samples.
le calcul étant linéaire, voila le résultat
en 44Khz et toujours 256 samples.
Pourquoi je vous bassine avec ces histoires ?
Parce
qu'un troisième larron va venir s'inviter dans le bal.
On
pourrait, pour diminuer la latence, diminuer la taille du buffer,
avec 64 samples en 48Khz elle serait d'environ 1,3 ms, ce serait
parfait.
Seulement voila, il y a le flux audio en troisième
élément. Entre le flux moyen en AC3 à 380Kbit/s
et le Cdaudio à plus de 1400Kbits, on ne pourra pas utiliser
le même buffer pour les deux. Avec un buffer de 128 samples en
44 Khz, la lecture d'un *.ape sous Foobar avec un débit de
700Kbit/s se fera avec des clics.
Conclusion on laisse le buffer
à 256 samples, et on tiens compte des latences mesurées
par Nsp plus haut.
Les VST slots ( suite et fin)
Je ne voulais
pas terminer sur NSP sans vous parler de Waves Eq. C'est un excellent
plugin de filtrage inclus dans la plupart des bundles de
masterisation de la marque, malheureusement je n'ai jamais pu le
faire fonctionner avec Nsp ni avec ASIO FX de chez SpinAudio.
Apparement une histoire de structure de Dll refusé par les
standalone, tant pis.
Exploitation
Rien
de bien compliqué cette fois, il suffit d'intégrer au
dossier de démarrage de windows le logiciel NSP et le tour est
joué.
La seule véritable difficulté réside
dans le réglage de volume. En effet, Esi à frôlé
le sans faute, frôlé seulement car ils n'ont pas prévu
de racourci clavier pour les réglages de la carte. Ce qui
signifie qu'il est impératif d'utiliser une souris pour régler
le volume.
le PC ayant migré sous l'écran (le
filtrage actif nécessite beaucoup de câbles !), vu la
distance (5 m),j'ai dù investir dans une souris Bluetooth.
J'ai acheté une Logitech MX900, un petit bijou, plus de 8m de
portée.
Je réfléchis à une solution
plus ergonomique, les plugs VST pro comme Ozone peuvent être
commandés par automation. Ce système permet de
télécommander le plug par des commandes midi (plus de
150 pour Ozone), avec un logiciel de conversion clavier/midi on peut
peut-être télécommander le volume de sortie des
différentes occurences du plug...
Si j'y arrive je vous
ferais signe.
Je n'ai fait qu'effleurer la question du
décodeur audio dans ZoomPlayer, c'était pas le but. En
ce qui me concerne j'utilise AC3filter pour l'instant, pas terrible,
mais il est le seul qui me permette de savoir ce qui se passe
réellement dans le décodage.
Je pense à
terme utiliser le décodeur de Windvd qui me paraît
meilleur, surtout pour les dvd musicaux. Pour cela il faut que je
pige à quoi correspondent toutes les clefs dans la base de
registre de façon à le régler correctement.
Les performances
Avant toutes choses je
tiens à préciser que je rédige ce tuto
parrallélement à la mise au point de mon système.
Inutile de préciser que je n'ai aucun recul pour juger du bien
fondé de ma démarche.
Tout juste puis-je donner
quelques impressions.
Le son en PCHC est excellent, c'est du très
haut niveau, la dynamique est ènorme, le réalisme
sonore époustouflant. Je me base sur un essai récent
chez moi avec un Lexicon mais en biamp passive.
En Hifi (Baroque,
blues, jazz) la précision de placement des musiciens qui était
déja très bonne devient exceptionnelle, comme pour le
PCHC la dynamique est elle aussi excellente.
Par contre les
timbres ont perdus de leur réalisme, la musique est un peu
sèche voir décharnée sur certain instruments. Je
compare cela au couple CEC TL2/Microméga Data que je possède
depuis pas mal d'années.
Pour être tout à
fait franc je m'attendais à ce résultat. Les cartes son
pro ne sont pas des éléments d'une chaîne Hifi,
elles n'ont pas été conçues pour cela. Le cahier
des charges n'a rien à voir avec celui d'un convertisseur
audio, il est préférable de le savoir avant de se
lancer dans l'aventure.
A contrario, je préfère le
son (provisoire) que j'entends aujourd'hui à celui que
j'obtenais avec les sources précitées mais filtrées
avec un BSS (me souviens plus de la réf.). Je ne parlerais
même pas du DCX2496 de chez Berhinger, le test a duré 10
minutes, grotesque.
Etant donné le potentiel du système
et la mise au point très perfectible (je n'ai pas eu le temps
d'effectuer une seule mesure, tout a été fait à
l'oreille) je suis sûr d'obtenir de meilleurs résultats
dans les prochains jours.
Je vous ferais part à l'occasion
de mes impressions et d'éventuelles améliorations à
apporter à ce système.
Je tiens à remercier
tous les contributeurs de ce forum, en particulier melavi, vairulez,
Geo trouvetout, usa-satriani (salut mon gregounet !), Emmanuel Piat
(j'ai tout lu Piat !
)
pardon à ceux que j'ai oublié.
Voila, that's all
folks, merci et félicitations à ceux qui ont eu le
courage d'aller jusque là.